Boukari Ouédraogo

Nouveau défi de l’armée au Burkina Faso : anticiper afin de contrer les futures attaques terroristes

L’armée burkinabè a été fortement secouée après l’attaque du camp de Nassoumbou par des terroristes. Cette attaque, perpétrée le 16 décembre dernier dans la province du Soum (nord du pays), a fait douze morts, douze militaires. Ce n’est pas la première fois que l’armée est attaquée dans cette zone, cette nouvelle défaite met à nue, une nouvelle fois, l’une des faiblesses de l’armée burkinabè. Si on savait déjà que les militaires manquaient de matériel, on a appris à cette occasion que les gradés, ventripotents, envoient les jeunes mourir au front tandis qu’eux restent en sécurité à déguster du champagne, vin ou whisky…

Oumarou Sadou a désormais pour principale mission de traquer les terroristes.  Ph. @rochkaborepf

Le nouveau chef d’état-major général des armées du Burkina Faso s’appelle Oumarou Sadou, c’est un ex colonel-major, devenu général de brigade par décret. Oumarou Sadou a pris les commandes de l’armée au cours d’une cérémonie organisée sur la place de la Nation mercredi. Cette nouvelle nomination confirme l’incompétence et l’impuissance de l’ancien chef d’Etat-major général, Pingrenoma Zagré, trop « merca », c’est à dire trop religieux, complaisant et manquant de dynamisme. Face aux terroristes, il ne faut pas être tendre.

Par contre, Oumarou Sadou semble avoir l’approbation des militaires burkinabè qui le trouvent dynamique, entreprenant, à l’écoute de ses hommes etc. En tout cas, pour sa prise de commandement, il a tenu un discours fort, particulièrement adressé aux hauts gradés. Cependant, dans la situation actuelle, les discours ne suffissent pas. On ne mange pas ça comme on le dirait au Burkina. Il faut des actions concrètes. Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, est conscient que le costume de ministre de la défense cumulé à celui de chef de l’Etat est trop lourd à porter.

Il faut dénoncer le manque de moyens et les conditions de travail déplorables des soldats burkinabès. Le matériel disponible est soit défectueux soit inadapté. Cette fois, on imagine que le gouvernement burkinabè fera tout pour doter ses forces armées du matériel nécessaire pour lutter contre le terrorisme. L’armée devra aussi avoir une nouvelle stratégie pour faire face aux attaques. On entend dire qu’un nouveau mouvement terroriste armé se crée… Le défi sécuritaire risque d’être encore plus difficile qu’avant.

La meilleure défense, c’est l’attaque

La hiérarchie militaire burkinabèe doit désormais être dans une position d’anticipation, il ne faut pas laisser des événements douloureux subvenir. Il faut agir plutôt que réagir, quitte à opérer une offensive à outrance. Et ce, en coordination avec les forces armées de la sous-région. Un travail d’équipe si l’on veut gagner la bataille contre le terrorisme. Pour le moment, les assaillants mènent au score. Mais mener ne signifie pas gagner. Il faut donc maintenant réagir… et agir !

Il faut donc anticiper les actes terroristes car c’est à ce jeu qu’ils ont réussi, jusqu’à prendre le dessus. Ce n’est plus forcément dans un hôtel que qu’ils sèmeront la terreur. Ils ont montré qu’ils pouvaient frapper là où on s’y s’attend le moins, et mieux encore, là où ça fait le plus mal. Désormais, les attaques se font sur un marché, dans un village perdu quelque part ou au contraire en pleine circulation dans la ville de Ouagadougou… Ce qui intéresse le plus les terroristes c’est la communication, faire en sorte que cela se sache afin de semer la terreur. Il est tellement facile à Ouagadougou de se promener avec des armes et des explosifs sans que personnes ne s’en rende compte.

Dans la guerre asymétrique que les terroristes mènent jusqu’à présent, le Burkina Faso et ses partenaires de la région Ouest africaine doivent être les premiers à attaquer. Mieux, le gouvernement doit prendre des mesures pour décourager tous ceux qui veulent rejoindre ces cellules terroristes. Il faut lutter contre la misère et l’ignorance de nos populations car c’est toujours sur ces deux points que ces satanés terroristes misent pour leur recrutement. Face au gain facile, dans un pays où le banditisme est en plein essor, il est très facile de trouver des proies prêtes à être embobinées. Le dialogue inter-religieux doit être renforcé, car toutes les religions révélées recommande d’aimer son prochain.


Justice pour Norbert Zongo : les années passent la même rengaine continue

Ils étaient encore mobilisés comme chaque 13 décembre, date de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, pour réclamer justice pour ce héros de la presse burkinabè tué et brûlé à Sapouy. Au fil du temps, la détermination semble s’essouffler.

François Compaoré est en fuite

Cette année, pour rappeler aux autorités judiciaires burkinabè la soif de vérité mais aussi de justice sur cette affaire, les journalistes, acteurs de la société civile et militants des droits de l’homme se sont mobilisés comme d’habitude pour réclamer justice. Cette mobilisation s’est traduite par le concept « sit-in silencieux ». Devant le Palais de justice, ils sont restés effectivement silencieux u scotch collé à la bouche.

Le message est clair. « Nous avons assez parlé, nous vous regardons maintenant ». Nous devons maintenant en avoir assez de répéter la même chose à la manière du chien de Pavlov. Il faut attendre le 13 décembre pour véritablement voir la communauté se mobilisé. Le message est encore plus clair dans la mesure où le gouvernement burkinabè a récemment cédé à tous les caprices de la justice burkinabè. En effet, celle-ci avait fait pression sur le gouvernement pour obtenir des avantages à faire noircir de jalousie n’importe quel salarié. La justice, désormais attendue au pied du mur, continue de décevoir.

Au Burkina, on continue de compter les années qui passent

En plus, cela fait deux ans que Blaise Compaoré  et son frère François ont quitté le pouvoir. Il ne devrait plus, en principe, avoir d’entrave à la manifestation de la vérité. Des rapports ont été produits. Peut-être que malgré cela, certains n’ont pas intérêt à ce que la vérité et la justice se manifestent.

Ce qu’il faut aussi déplorer, c’est que les commémorations du 13 décembre ressemble désormais à du folklore. Tous les acteurs concernés, la justice, les militants des droits de l’homme, la société civile, les journalistes, le gouvernement, semblent être surpris au jour anniversaire. Alors, chacun se précipite commémore cette date. Il ne faut pas attendre la date du 13 décembre dans le calendrier pour organiser une manifestation et disparaitre. Ils se retrouvent après dans un maquis, mangeant des brochettes et buvant de la bière, rotant. « La vie continue ». C’est un jour que l’on se rappelle autour au détour d’une discussion que rien n’a été fait.

Aujourd’hui, la justice devrait être capable de faire le point sur l’assassinat de Norbert Zongo

On ne fait que compter les années qui passent sans que justice ne soit rendue. Peut-être encore que l’année prochaine, on serait là pour célébrer le 19 anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo. Espérons que d’ici le 13 décembre 2017, la justice par un sursaut d’orgueil rétablisse la vérité et rende justice.

Souvent, l’on se demande si certains n’utilisent pas le nom de Norbert Zongo pour remplir leur panse. La marque de Norbert Zongo est vendeur et certains ont créé leur popularité grâce à son sacrifice. En effet, le nom de l’enfant du Boulkiemdé permet à certains d’avoir leur gagne-pain. Ces personnes, comme les assassins de Norbert Zongo, ne souhaitent donc pas que la vérité se fasse. Ils perdront leurs avantages. Car, beaucoup jouent à l’hypocrisie.


Attaque de Nassoumbou : le résultat de l’incompétence

Drapés dans leurs uniformes, le béret incliné à 90 degrés, défilant au bruit des bottes, défendant leur pays les armes à la main comme dans Rambo, Commando, Terminator ou autres films d’actions américains, c’est le rêve que nourrissaient beaucoup de jeunes lorsqu’ils ont décidé de s’engager dans l’armée. Mais ce rêve allait les conduire à leur perte à la fleur de l’âge à Nassambou (près de 250 km de Ouaga) le 16 décembre 2016.

(ph https://www.warsintheworld.com)

Ces soldats de Nassoumbou ne fêteront pas Noël. Ils ne verront pas 2017 non plus. Comment peut-on attaquer un camp militaire avec une telle facilité, faire autant de morts sans que la patrie burkinabè ne puisse réagir ? C’est la rançon de l’incompétence tout simplement.

Ce ne sont pas ces braves fils de paysans envoyés au suicide qui sont des incompétents. Car, face à l’artillerie lourde déployée par les assaillants de Nassoumbou,  des 12. 7, des pick-ups, des motos, les militaires burkinabè n’avaient que des 7. 62… Des  armes dignes des années 1945. Installés sous des bâches dans un coin perdu dans le désert, ils devaient protéger le territoire quand des terroristes ont surgi. Ils n’avaient rien ni personne pour se protéger. Le plus amer, ils n’ont fait aucune victime du côté des assaillants. Les renforts, sont arrivés comme dans les films policiers. Quand tout est fini.

 

Pendant combien de temps, continuerons-nous de décrier les mauvaises conditions d’équipements des forces armées burkinabè ? A chaque fois, l’on joue au médecin après la mort. Ce n’est que lorsque le mal est fait que les dispositions semblent être prises. Une politique de réaction (et non d’anticipation) qui n’inquiète nullement les terroristes.

Comment a-t-on pu accepter cela après les attaques de Splendid Hôtel ? La négligence ! Nassoumbou n’aurait pas dû se produire après Splendid Hôtel.

Le 20 décembre, les soldats de Nassoumbou seront enterrés. J’imagine à combien va s’élever le coût de la cérémonie. Ils seront décorés à titre posthume pendant que leurs parents seront en train de pleurer toutes les larmes de leurs corps. On ne mange pas de décoration à titre posthume.


Entre Thomas Sankara et Madagascar, des liens forts

Madagascar a inspiré l’ancien du Président du Faso Thomas Sankara. Certains traits de cette île où il a séjourné se retrouvent aussi dans le contexte burkinabè. Les coïncidences sont assez troublantes.

Il existe une histoire d’amour entre Thomas Sankara et Madagascar où il a étudié

1- La révolution

La révolution de Mai 1972 a surement marqué l’ancien Président du Faso Thomas Sankara. Alors Thomas Sankara est étudiant à l’Académie militaire d’Antsirabé, une révolte. Elle concerne toutes les couches sociales à Madagascar même si les élèves et étudiants en sont à l’initiative. Cette révolte populaire conduit à la chute du Président Philibert Tsiranana. Thomas Sankara, en démissionnant de son poste de ministre de la Communication en avril 1982 pendant la présidence de Jean-Baptiste Ouédraogo, avait lancée « malheurs à ceux qui bâillonnent leur peuple ». Une inspiration aussi venue de Madagascar. Thomas Sankara sera porté à la tête du pouvoir par une partie de l’armée et des syndicalistes qui lui étaient favorables. Par la suite, Didier Ratsirak adopte par référendum de la Charte de la révolution socialiste. Le 2 octobre 1983, Thomas Sankara faisait un discours d’orientation politique.

2- La valorisation des langues locales

Thomas Sankara qui a aussi suivi l’évolution politique de Madagascar après son départ en France s’est aussi inspiré de la Malgachisation de l’enseignement dans ce pays. Cependant, Thomas Sankara n’était pas dans la même démarche que Didier Ratsirack qui a établi un programme de substitution progressive du français par le malagasy. Son effet se fait ressentir aujourd’hui encore. Plutôt que cette méthode, Sankara a opté pour « L’Alphabé Commando » qui est l’apprentissage à lire, écrire, et calculer en langues  nationales et le « Bantaré » un programme d’enseignement de femmes rurales en langues nationales.

Pour Thomas Sankara, il faudrait que l’enseignement donné puisse permettre aux apprenantes de l’appliquer dans leurs activités quotidiennes. Pour Sankara, même Toutefois, notons qu’à ce niveau le Burkina Faso avait déjà une politique de valorisation des trois principales langues parlées dans le pays à l’école primaire depuis les années 1970. Sankara voyait la langue française comme : « langue d’unification de nos multiples nationalités ».

3- La cité AN III

La première chose qui marque lorsqu’il foule Antananarivo, ce sont les habitations construites en hauteur. Thomas Sankara a aimé ce concept. Il a compris que l’on pouvait utiliser peu d’espace pour plusieurs habitations. C’est sur ce postulat qu’est partie la construction de la cité An 3 de Ouagadougou, construit dans le cadre du projet « un toit pour tous ».

4- Le drapeau du Burkina

Le drapeau du Burkina ressemble étrangement à celui de Madagascar.  En effet, il y a les deux bandes rouges et vertes horizontales qu’on retrouve sur les deux drapeaux. Toutefois, celui du Burkina adopté en 1984 ne comporte pas la bande blanche. Le drapeau malgache comporte une bande blanche verticale. Thomas Sankara a peut-être remplacé cette bande blanche par l’étoile dorée. Toutefois, certains pensent que le drapeau du Burkina est inspiré de celui du mouvement populaire de libération de l’Angola (qui se serait aussi inspiré de celui du front national de libération du Sud Viêtnam).

Que dire donc de son ami journaliste malgache Sennen Andriamirado qui a écrit : « Il s’appelait Sankara » et « Sankara le rebelle » ? Ce sera l’objet d’un autre billet.


Antananarivo : entre splendeur et misère

Pour ma première découverte d’Antananarivo, la capitale de Madagascar, c’est la beauté de la ville qui m’a frappé en premier. Dès l’aéroport, le nouvel arrivant peut déjà constater la beauté du paysage avec les maisons incrustées dans les collines, formant un immense châteaux tant les maisons semblent entassées les unes sur les autres.

Belle ville, Antananarivo cache beaucoup de misère
Belle ville, Antananarivo cache beaucoup de misère

Dans le car qui nous transporte à l’hôtel le jour de notre arrivée, les maisons construites pour beaucoup en hauteur et sur les collines défilent à nos yeux. A côté, de petites rizières s’étalent. Elles semblent encercler ces maisons. A cette nuit tombante, l’éclairage donne une magnificence particulière au paysage. Le style architectural semble hérité de l’époque coloniale mais laisse voir des maisons quelquefois,  en terre cuite. Des habitations en bois, délabrées se coincent à côté de mini-villas. Certains sont sur pilotis parfois à l’écart sur de petites espaces. Les maisons peintes en différentes couleurs donnent un éclat unique.

Un peu comme les autres capitales africaines

Antananarivo ressemble aux autres capitales africaines. Les étales en tôles, les kiosques, les boutiques occupent la bordure du goudron. A gauche ou à droite, l’on peut apercevoir les enfants qui reviennent de l’école tous souriants se faufilant sous les géantes pancartes publicitaires. Des jeunes garçons tenant leurs copines dans la main marchent en discutant. Il y en a qui marchent d’un pas accéléré tentant de se frayer un passage. Des femmes perchées à leurs fenêtres observent tout, d’un air habitué et distrait. D’autres sont travaillent: sèchent les habits, cuisinent, font la vaisselle etc. Chinois ? Pakistanais ? Indiens ? Antananarivo est un véritable melting-pot ! Le temps est beau et doux malgré les fines pluies, ce jeudi 23 novembre 2016.

Les rizières côtoient les habitations
Les rizières côtoient les habitations

Même si Tana n’est pas une si grande ville, à en croire les habitants, les embouteillages sont monstrueux. En exemple, nous avons dû parcourir les 13 km qui séparent l’aéroport du centre-ville en 3 heures. Les véhicules trois chevaux ont pion sur rue. A Madagascar, on se sépare difficilement des véhicules.

Prostitution et mendicité

Toutefois, cette beauté a du mal à cacher la misère ambiante dans « le village des milles », la signification d’Antananarivo. Des appartements de fortune se coincent entre les maisons de luxe, cherchant désespérément leurs places. Dans la rue, des femmes ont étalé à même le sol des légumes ou parfois de la friperie. A la fenêtre du car qui nous conduit à l’hôtel, des enfants s’accrochent lorsque nous arrivons au centre-ville. A peine 10 ans, ils portent d’autres enfants au dos. « Mon ami. Mon ami », appellent-t-ils de leurs voix puériles qui vous transpercent le cœur. L’embouteillage monstre dans la ville de Tana immobilise notre véhicule là pendant une dizaine de minutes. Ils s’agrippent au véhicule, risquant de se faire piétiner. « Vous ne partez pas à l’école », lançai- je. Comme réponse, ils me lancent un brillant sourire et quelques mots en malagasy. C’est la principale langue parlée à Madagascar.

La une d'un journal malgache
La une d’un journal malgache

Un de ces soirs à l’hôtel Anjary, l’hôtel d’hébergement, je vis une affiche: « la prostitution des enfants est interdite ». Je me demandai donc si celle des grandes personnes étaient donc permisses. Je fis la remarque à une blogueuse, juste pour la taquiner. C’est plus tard que je compris que certains parents poussent leurs enfants à la prostitution l’extrême pauvreté aidant. Et, Antananarivo semble être un paradis pour les touristes sexuels en quêtes de chaires fraiches, de crudités. Des touristes, il en fourmillent ici.

Le banditisme aussi

Lorsque vous marchez dans les rues de Tana, vous êtes agacé par le harcèlement des vendeurs ambulants. Parfois, ils sont obligés de vous laisser une marchandise à des prix dérisoires, frôlant plutôt la mendicité que le commerce. Juste avoir quelque chose à manger.  Grande fut ma surprise quand je vis un artiste peintre de la rue abandonné une œuvre pour dix euros alors qu’ils auraient pu les vendre pour 100 euros. «vous n’avez vous rien vu», m’informe un ami Malgache. Avec le sommet de la francophonie qui se tienne dans cette ville, des pauvres auraient été parqués dans des sites où ils reçoivent à manger, à boire et même déféquer. Après le sommet, ils seront laissés à eux-mêmes.

Un peuple chaleureux malgré tout

Face à la misère ambiante, la solution semble se trouver dans la débrouillardise mais surtout le banditisme. Et, presqu’impossible de parcourir 200 mètres tout seul lorsqu’on est étranger, nous apprend-t-on. Le phare ouest est un paradis devant Madagascar. Ce sont les malgaches eux-mêmes qui vous préviennent. « Monsieur rejoignez les autres » quand vous êtes hors de votre groupe. « Monsieur, gardez bien vos sacs ». Je me rappelle même qu’un ce policier qui me demanda de mettre mon sac au dos devant. Il  moi et de ne jamais porter mon téléphone portable dans ma poche arrière. Malgré ces mises en garde, je me le suis fait voler. Comment? Je l’ignore toujours.

Malgré toute cette misère, Antananarivo dégagent une vraie chaleur humaine. Une population, respectueuse, accueillante, curieuse et bien organisée. C’est le meilleur souvenir que je puisse garder de cette population qui m’a d’ailleurs montré qu’elle aime bien mon pays le Burkina Faso. Enfin… pour ceux qui le connaissent. Avec le potentiel touristique et l’histoire de ce pays, un peu plus d’organisation fera d’Antananarivo, la destination à ne pas manquer.