Quand la pauvreté conduit à la maltraitance des animaux
J’étais particulièrement fier de publier cette photo que vous trouverez en cliquant ici. Il s’agit d’un homme conduisant son âne sur une charrette après, surement, une journée de dur labeur. Si la photo fait sourire, il témoigne quand même de la prise de conscience de cet homme que les animaux, que nous utilisons pour nos travaux (au champ, le transport de bois, de bagages etc.), ne sont pas des machines infatigables. Même que les machines ont besoin souvent de maintenance.
Pour cette fois ci, j’ai voulu d’abord publier ces photos sans commentaire afin que chacun de mes lecteurs face son jugement. Puisqu’on dit qu’une image vaut mille mots. Une photo vaut mille mots par conséquent. Sur ces photos prises en plein centre ville de Ouagadougou (à quelques mètres l’immeuble de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO)), on voit bien des dames qui tentent de relever un âne surement épuisé après de longues heures de travail. Il refuse de continuer parce qu’il n’en peut plus. On dira, c’est un âne il est infatigable. N’est ce pas pour cela qu’on a sorti l’expression : « travailler comme un âne » ? Et pourtant un âne, ça meurt.
L’homme oublie souvent que les animaux sont aussi sont des êtres vivants. Ils naissent, grandissent et meurent comme les hommes. Le sang coule dans leurs veines. Ils sont faits de chair et d’os. Ils sentent la douleur également comme les humains. Ils ont aussi besoin de repos comme les humains. Nous oublions demandons à ces animaux, d’aller au delà de leur limite.
Ces dames qui tentent de relever cet âne sont bien connues à Ouagadougou. Elles parcourent la ville de Ouagadougou de porte en porte pour ramasser des ordures. Elles sont généralement des veuves. Faut-il leur en vouloir pour cela ? Non! La quête de la pitance nous amène souvent à oublier certaines éthiques pour survivre. J’imagine moi-même les longs kilomètres qu’ils ont du parcourir avec cet âne pour ramasser des ordures avec toutes les bactéries possibles qu’elles ont bien respiré. Combien gagne-t-elle ? Des miettes. Ces images sont anecdotiques car, le calvaire que vit cet âne traduit aussi celui que vivent ces ramasseuses d’ordures. Elles partagent le même destin. L’amélioration de leur condition de travail est liée aussi à ce lui de cet animal. En plus, personne ne s’arrête pour aider ces pauvres dames et leur animal qui est en fait leur gagne-pain.
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