Développement de l’Afrique: nous pouvons réaliser nos rêves

9 octobre 2010

Développement de l’Afrique: nous pouvons réaliser nos rêves

« Tout ce qui sort de l’imagination de l’homme est réalisable par l’homme » c‘est ce qu’affirmait l’ancien président du Burkina Faso Thomas Isidore Sankara. Un message dont pourrait s’inspirer les jeunes africains pour réaliser leurs rêves afin de sortir de la pauvreté. Deux exemples de réussite…

Le Burkinabè Charles Kaboré et l'Olympique de Marseille, du rêve à la réalité

Son père est mort alors qu’il était tout petit. Son oncle, celui qui s’occupait de lui, est également décédé alors qu’il n’était qu’en classe de 5ème. Des situations qui l’ont empêché de continuer ses études.  Il n’avait presque pas connu sa mère. Charles Kaboré, puisqu’il s’agit de lui, n’avait que le football pour tracer le chemin de sa réussite. Il s’y donne à fond et intègre le centre de formation de Daouda Sanou dit Famozo. Comme beaucoup de ses coéquipiers, c’est à pied qu’il se rendait aux entrainements. Petit à petit, il intègre l’équipe cadette du Burkina Faso en 2005, mais reste sur le banc. Il est par la suite recruté par l’AS Sonabel de Ouagadougou puis l’Etoile Filante de Ouagadougou (EFO). Charles Kaboré intègre plus tard l’équipe nationale junior et senior en 2007.

Un jour, après un match amical en France contre l’Algérie en février 2007, l’équipe du Burkina Faso est allée visiter le stade vélodrome de Marseille. Et Charles Kaboré de demander au coach adjoint surnommé Zagalo « quand est ce que nous allons jouer sur ce gazon là ? ». Réponse du coach « il suffit de travailler tu y arriveras un jour ». Deux ans après cette visite, Charles Kaboré a foulé la pelouse du stade vélodrome avant de devenir champion de France et vainqueur de la Coupe de la ligue avec Marseille en 2010. Il a également retrouvé sa mère qu’il avait perdue de vu depuis le bas âge. Aujourd’hui Charles Kaboré est un espoir du football africain.

L’histoire de Bakary Koné ressemble quelque peut à celui de Charles Kaboré. Ses parents ont immigré dans la capitale ivoirienne Abidjan. Mais il n’a pas eu la chance d’aller à l’école. Il fréquente tout de même l’école coranique. Koné s’adonne au football pour echapper à la rue. [audio:https://lemessagerdafrique.mondoblog.org/files/2010/10/yeleen-le-droit-de-rêver.mp3|titles=yeleen (le droit de rêver)]

Comme Bakary Koné, les Africains doivent croirent en leur capacité

En 2006 il arrive au Burkina Faso et joue pour l’Etoile Filante de Ouagadougou. Il n’est pas titulaire dans son club. Mais lors d’un match amical entre les Etalons du Burkina et l’Etoile Filante de Ouagadougou, joué le jeudi 5 octobre 2006. Il réussi à convaincre l’entraineur des Etalons de l’époque, Drissa Malo Traoré dit Saboteur. Ce dernier lui envoie une convocation à 23 heures pour qu’il intègre son effectif. Il n’aura qu’une journée d’entrainement avec la sélection burkinabè. Mais sur la feuille du match, il est titulaire à sa grande surprise. Bakary Koné saisi sa chance et tient bien sa place en défense. Les Etalons battent le Sénégal 1#0. Bakary Koné obtient du même coup son ticket pour la sélection junior. Pendant la Coupe d’Afrique de cette catégorie au Congo en 2007, il fait une bonne prestation et rejoint Guingamp en ligue 2 française. Il devient la révélation et le pilier de cette formation. Le général Bako, comme il est surnommé gagne la coupe de France avec Guingamp (ligue 2) en mai 2009. Bakary Koné qui aurait pu être un maitre coranique inconnu à Ouagadougou, Bobo Dioulasso ou encore à Abidjan fait parti des hommes les plus respecté au Burkina Faso.

Parler de Charles Kaboré et Bakary Koné, c’est l’histoire de deux jeunes qui ont cru en leur chance. Une preuve de plus pour dire que les Africains ne doivent pas se résigner à leur sort en particulier les jeunes. Tous les rêves sont réalisables. Il suffit de le vouloir et d’y croire. Comme le disait Thomas Sankara, chaque jeune doit « oser inventer l’avenir » car « ce qui sort de l’imagination de l’homme est réalisable par l’homme ». L’homme avait un rêve : aller sur la lune, il y aller. Les Noirs américains ont rêvé de voir un de leur frère à la tête de leur pays, Barack Obama est devenu le premier président noir des Etats-Unis. Il suffit d’y croire et le développement de l’Afrique sera une réalité.  

 

Étiquettes
Partagez

Commentaires

Aubierge
Répondre

pour parvenir à réaliser nos rêves il est impératif d'y croire et de mettre tous les moyens pour y parvenir, travailler, travailler et encore travailler