Ouagadougou : Des routes pathétiques!
Les routes du Burkina sont dans un piteux état. Le cas de Ouagadougou est presque le reflet de ce que vit tout le pays.
Il suffit d’emprunter n’importe quelle voie de la capitale burkinabè, hormis l’avenue Charles de Gaulle qui part du premier ministère jusqu’au niveau du musée nationale et le boulevard Mouamar Kadhafi qui part de l’échangeur de l’Ouest jusqu’au Palais de Kossyam, les autres bitumes sont état de délabrement avancés. C’est pourquoi, il faudrait être un véritable cascadeur pour circuler dans la capitale burkinabè.
L’Avenue des Tansoba illustre parfaitement l’état de délabrement des routes burkinabè. Impossible de parcourir un km sur cette avenue sans le risque de d’atterrir dans un nid de poules. Ces trous sont souvent béants comme des une gueule de lion prête à avaler une antilope.
Cette situation s’explique par le vieillissement de ces routes construites il y a souvent plus de trente ans. Cependant, certaines chaussés sont très loin de cet étage mais l’état de dégradation est au même niveau. Certains bitumes ont tout simplement été mal réalisés. Et l’on se demande si l’on n’a pas retenu 10% de l’argent destiné à la construction de ces routes.
En plus de cela, les travaux menés souvent par des structures comme la Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL) et de l’Office nationale de l’eau (ONEA) sur la chaussée contribue à la dégradée.
La situation est encore plus sévère lorsque l’on se trouve en saison pluvieuse. Les habitants de Ouagadougou sont confrontés pendant cette période à des accidents fréquents. Derrière une petite flaque d’eau, au milieu de la route, se cache un gros fossé. Non averti, l’on y atterrit pour terminer à l’hôpital.
L’état de délabrement des routes de la ville de Ouagadougou est le reflet (et nous mesurons les mots) de ce que vit tout le pays : routes dégradées, impraticables, inexistantes etc.
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