Rentrée scolaire à Ouagadougou : casse-tête pour les parents d’élèves

10 octobre 2010

Rentrée scolaire à Ouagadougou : casse-tête pour les parents d’élèves

La rentrée scolaire est effective au Burkina Faso depuis le vendredi 1er octobre 2010. Bien avant ce jour les parents d’élèves devaient se sacrifier une fois de plus pour assurer les fournitures et les frais de scolarité de leurs enfants. La rentrée scolaire une période redoutée par les parents d’élèves et d’écoliers.

 

 
 
 

Les manuels scolaires sont jugés trop chèrs par les parents d'élèves

Hormis les fêtes de fin d’années, s’il y a une période que redoutent les parents d’élèves à Ouagadougou, c’est bien celle de la rentrée scolaire. Les dépenses auxquelles il faut faire face angoissent ces derniers. Mais pour l’avenir des enfants, il faut mettre la main à la poche. Les alentours du grand marché de Ouagadougou sont bien connus pour son affluence dù aux installations « anarchiques » dans ces endroits. Tout un chemin de croix pour y circuler, même à pieds. Habituellement, les étalages sont occupés par des chaussures, des sacs à main, des, des friperies etc. A quelques jours de la rentrée des élèves et écoliers, à côté de ces articles cohabitaient les fournitures scolaire (livres, cahiers, stylo etc.). Les vendeurs harcèlent les passants au point d’agacer certains. Jeudi 30 septembre 2010. Aux environs de 17 heures, Hamado Ouédraogo, un parent d’élève assis sur sa moto, discutent les prix des livres avec un vendeur de « librairie par terre » (les librairies par-terre sont étalages de manuels scolaires ou de livres le plus souvent installé anarchiquement) situé en face de la Librairie Diacfa. Un livre de grammaire 5ème /4ème, en main il confie s’y être déplacé pour s’acheter quelques documents. La période la plus difficile pour lui qui évolue dans le secteur informel est la fin du mois de septembre. Il fait face à des dépenses supplémentaires avec la rentrée scolaire prévu généralement en début d’octobre. Ce parent d’élève a déploré la cherté des manuels scolaire. Le prix du livre qu’il tient lui est proposé à 6000 francs CFA et un autre de sciences/physique qu’il désirait acheter à 7000 franc CFA. Marcel Compaoré consultant des livres, juste à côté a partagé ses affirmations. Il ne comprend pas pour quoi depuis quelques années, le gouvernement a annoncé la gratuité des manuels scolaires dans les établissements. « Chaque année nous sommes toujours la pour acheter des livres pour nos enfants » se plaint-il. Il préfère acheter les fournitures de ses enfants, au nombre de quatre dans « les librairies par terre ».                                                                                       

Maxime Olivier Séguéda, un autre parent d’élève mais également élève à l’Ecole nationale de la régie financière de Ouagadougou, estime que les livres coûtent moins chère dans les grandes librairies comme celle de Dicafa d’où il sort. Il estime cependant que le prix des livres a augmenté. Dans cette période où tout est cher, selon lui, il est très difficile de satisfaire convenablement les élèves. «Mais c’est un sacrifice qu’il faut faire pour nos enfants » du point de vue de Olivier Maxime Séguéda. 

 A la librairie Diacfa, les clients font le coude-à-coude pour se faire enregistrer et servir le plus vite possible. Cela s’explique selon l’une des gérantes par le fait que c’est la fin du mois. Comme l’ont relevé certains clients, certains manuels manquaient. C’est ce qu’explique l’une gérantes Germaine Attié. Maxime Olivier Sèguèda, lui a s’est fait accompagner de sa fille afin qu’elle constate d’elle-même, les difficultés que les parents ont pour assurer l’avenir de leurs enfants. « Cela peut les emmener a bien travailler pour nous faire plaisir ». a-t-il fait remarquer. Aux enfants de bien travailler pour les réconforter de leurs efforts.

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